Côte d’Ivoire / Festivités du 1er Mai : la FGTCI dénonce la non application du Code du Travail par plusieurs employeurs

Côte d’Ivoire / Festivités du 1er Mai : la FGTCI dénonce la non application du Code du Travail par plusieurs employeurs Le siège de la Centrale Syndicale FGTCI (Fédération Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire) situé dans le quartier de Yopougon-Sicogi, a servi de cadre de retrouvailles entre les secrétaires Généraux des syndicats affiliés et les travailleurs ce jeudi 1er Mai à l’occasion de la commémoration de la Fête du Travail. <><> Si l’heure était à la fête, le message du Secrétaire Général de la FGTCI, Koudou Evariste, qui était très attendu, ne s’est pas fait attendre. <><> « La situation selon qu’on se trouve dans un pays ou dans un autre, est diversement appréciée. Celle des travailleurs dans notre pays la Côte d’Ivoire, nous interpelle à plus d’un titre. » A-t-il souligné et d’ajouter ; <><> « Dans le secteur privé le Code du Travail du 20 juillet 2025 avait suscité des espoirs dans le monde du travail, mais au regard des nombreuses plaintes, quant aux imperfections liées à son application sur le terrain. Tout porte à croire que nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Dix ans après la promulgation de ce code, quel bilan peut-on dresser en matière de satisfecit ? » <><> Sur ce point le SG Koudou Evariste indique que bon nombre de travailleurs vivent le calvaire. <><> « De nombreux employeurs rusent encore avec la loi, ils empêchent parfois même les travailleurs à s’organiser en syndicats. Même pour la simple élection des délégués du personnel, c’est la croix et la bannière dans certaines entreprises. Ce, avec la complicité de certains travailleurs abreuvés à un pseudo-syndicalisme désuet, les exemples sont légion. » A-t-il souligné. <><> Indiquant ce qu’il qualifie de grandes distorsions dans l’application du Code du Travail et qui selon lui, se font dans de nombreuses entreprises. <><> - La liberté syndicale et l’exercice du droit syndical parfois confisqués et bafoués. – La précarité de l’emploi avec la mise en place de nombreux cabinets de placement qui procèdent à des modifications de contrats des travailleurs. – Des salaires jugés dérisoires en entreprises. – Des contrats de travail à Géométrie variable. – Le SMIC en contradiction avec le coût de la vie. <><> Ce sont là, entre autres des situations que le Secrétaire Général dénonce avec la plus grande énergie. (ndk)

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