Côte d’Ivoire / la ville de Grand-Bassam sous les eaux : un mois après les dégâts occasionnés par les pluies, les riverains saluent les actions du Comité de Gestion du Quartier Guy Kangah

Côte d’Ivoire / la ville de Grand-Bassam sous les eaux : un mois après les dégâts occasionnés par les pluies, les riverains saluent les actions du Comité de Gestion du Quartier Guy Kangah Un mois n’a pas suffi pour effacer les stigmates des dégâts matériels occasionnés par les pluies qui se sont abattues les 10 et 11 juin dernier sur la ville balnéaire de Grand-Bassam.******** Du jamais vu dans la première capitale du pays, où les habitants du Quartier Guy Kangah ont dû fuir leurs domiciles et leurs commerces pour sauver leur vie.******** Malgré la mobilisation exceptionnelle des forces de sécurité et des pompiers qui ont dû employer les grands moyens pour circonscrire le sinistre, les habitants du quartier Guy Kangah ont dû avoir recours à certains volontaires, pour la plupart membres du Comité de Gestion dudit quartier qui se sont mobilisés pour apporter leur aide********. Une aide qui a été saluée à sa juste valeur par la quasi-totalité des habitants du quartier.******** « Il faut le dire, ça été une période très difficile pour nous en tant que résidants, la pluie nous a surpris. On s’est réveillé le matin les chambres et le salon étaient déjà inondés. Moi personnellement, j’ai dû me déplacer et mettre les enfants dans d’autres endroits. On a pas pu bénéficier de l’aide de la mairie parce qu’avec nos chiens nous ne pouvions pas être logés dans les hôtels, donc nous avons dû nous débrouiller. » A indiqué madame Okou Jeanne Constance, habitante du quartier Guy Kangah, et d’ajouter ; ********« Heureusement que dans le quartier un Comité s’est formé et a dû réagir rapidement en faisant intervenir les pelleteuses, creuser des fossés pour pouvoir faire évacuer l’eau après deux ou trois jours.******** Madame Okou a aussi tenu à lancer un appel à l’endroit des autorités.******** « L’appel que j’ai à lancer c’est à l’endroit des autorités, leur demander de nous aider en installant des canaux d’évacuation des eaux et de nous aider avec la route. Parce que déjà avant la pluie les taxis circulaient difficilement dans le quartier et maintenant avec la pluie les voies sont devenues impraticables. » A-t-elle souligné.******** Monsieur Kam Simon l’un des sinistrés du quartier est lui aussi revenu sur les derniers événements.******** « C’était une situation assez pénible puisque nous n’arrivons pas à accéder à nos différentes maisons, les pompiers aidaient les sinistrés à se déplacer à l’aide de petits bateaux. » A-t-il indiqué et de poursuivre ; ********« Dans un premier temps je tiens à féliciter le Comité DE Gestion du quartier, par le biais de celui-ci nous avons vu plusieurs actions être menées et nous pensons qu’avec des actions encore plus concrètes nous aurons des résultats plus positifs. »******** Kouadio Djamana Christophe, habitant du quartier a salué l’initiative du Comité de Gestion.******** « C’est une très bonne initiative de la part des membres de ce Comité qui se sont mobilisés pour apporter leur aide et leur soutien aux sinistrés, vraiment je voudrai les remercier et remercier aussi le Maire de Grand-Bassam. » A-t-il indiqué.******** Le Docteur D. Lambert de la pharmacie de la Cathédrale, principale officine du quartier n’est pas resté indifférent à ce qui s’est passé.******** « Il fallait faire appel aux sapeurs-pompiers pour déplacer les gens, mettre des pirogues à disposition pour sauver des vies humaines et je ne compte même pas les maisons qui ont été inondées. Vraiment c’était atroce. » A-t-il souligné et d’ajouter ; ********« Il y a beaucoup de quartier qui ont été touchés mais ici ça été une exception parce que les frères ont été vigilants dans la mesure où ils se sont organisés très tôt pour mettre en place une équipe très solidaire. Je voudrai leur tirer le chapeau à ce Comité de Gestion et remercier les autorités qui se sont déplacées pour la population qui était en souffrance. »******** Concernant le bitumage des voies de Grand-Bassam, le Docteur Lambert a tenu faire des précisions.******** « C’est important, la route est facteur de développement, pourvu qu’elle soit bien faite. » A-t-il souligné. (ndk)

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